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Le Monde de Feldine et Flo

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18 décembre 2013

Dixième et dernière étape, montagnes de colombie

Cartagena de Los Indios, 1 million d'habitants, au bord de la mer des Caraïbes. Une ville pleine d'histoire, fondée en 1533 par les espagnols.
 
Après un trajet en bus de 5h depuis Santa-Marta, nous voici arrivés à la ville la plus touristique de Colombie, où règnent fêtes et ambiance toute l'année, où l'alcool coule à flots et où les américains dépensent leur paye et leurs vacances.
Nous arrivons dans un hôtel, nommé Green House Hôtel, où nous dormons dans un dortoir de dix personnes. Muffy et Frank sont du voyage. Nous décidons d'abord de nous reposer un peu, puis de découvrir le centre historique en marchant. Le centre historique est assez grand et se trouve essentiellement à l'intérieur des murailles du fort (18e s.) de Cartagena, qui donnent sur la mer. Le soir, nous dînons dans un bon resto, recommandé par un jeune touriste allemand que nous venons de rencontrer.

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Le lendemain nous avons passé la journée, de nouveau, à flâner dans les rues de la ville et préparer un aller-retour d'une nuit et deux jours sur une île avoisinante, l'Isla Baru. En effet, cette île est la seule du coin qui ne soit pas privatisée, et de ce fait, la moins chère (c'est  la fin du voyage quoi...). Nous partons donc le lendemain pour, respectivement, 1h30 de bus, 10min de bateau, 20 min de moto-taxi. Ces motos-taxi nous déposent au bord d'une plage idyllique, dans un "hôtel" sans chambre ni eau, ni électricité, mais de sympas ptis hamacs, sur la plage de sable blanc avec une eau corallienne magnifique et des palmiers penchés au dessus...c'est du déjà-vu au chapitre précédent, mais on ne s'en lasse pas. 

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Nous avons eu aussi la chance de tester un massage proposé par des masseuses qui se baladent sur la plage...C’était très agréable même si on c'est un peu fait arnaquer sur le prix, qui est passé du simple au quadruple le temps du massage... :-(

un autre chateau de flo sur une souche

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Bon, malgré le cadre, les hamacs ne sont définitivement pas faits pour y dormir, même avec tous les conseils qu'on peut vous donner: "dormez de biais, ça fait dormir droit!", ou encore "sur le ventre, c'est bon pour le dos". Dans tous les sens, ça ne marche pas... Le réveil est cependant sublime, face à la mer, brise douce qui caresse le visage, eau plus chaude que l'air et fruits frais...

Nous avons testé le snorkling avec plaisir, découvert de magnifiques poissons et de beaux coraux, Flo a même vu des langoustes géantes, mais il a un peu eu peur de les attraper...dommage...


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De retour de cette île idyllique, nous avons passé encore une nuit sur Carthagène où nous avons bien fait la fête -surtout Muffy, nous n'en dirons pas plus-, visité un jardin botanique nommé "Guillermo Pineres", très beau, et visité une maison privée juste à côté ou des gentils colombien nous on offert à boire et fait écouter de la musique tradditionel, concours de circonstance quoi.  Puis nous avons abandonné Franck pour partir vers le sud-est, afin de découvrir un parc national renommé dans toute l'Amérique du sud, nommé "El COCUY". Après dix heures de bus, nous arrivons à la ville de San Gil, étape intermédiaire avant d'atteindre le dit parc, mais manque de pot, il n'existe pas de liaison directe vers le parc, il faut reprendre deux bus pour encore 4h et 6h de bus... :-/ désappointement et questionnement dans le groupe. Que fait-on? Où va-t-on? La décision est prise, on reste une nuit à San Gil. Cela nous a permis de découvrir le parc Botanique de la ville avec deux arbres gigantesques et tricentenaires, de dormir dans un dortoir avec une Colombienne bipolaire, un belge naturaliste, un espagnol kayakiste et notre hôtesse colombienne mais anglaise dans le cœur, de tester des croissants au jambon sud-américains (autant vous dire qu'ils sont loin de la pâte feuilletée qu'on peu trouver en France)

 

photos du jardin botanique, au milieu, un arbre tricentenaire

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Bref, le lendemain soir nous reprenons le bus, et après 11-12h de voyage, nous voici enfin arrivés à El Cocuy.

EL COCUY: 3000km carrés, plus de 30 sommets au dessus de 4000m d'altitude, une flore et une faune unique en son genre dans tout le continent, condors, pumas, cactus...

Nous arrivons vers 6h30 du matin, cassés, dans la municipalité de El Cocuy, petite ville de 3000 habitants à 2700m d'altitude, entièrement peinte en blanc et vert pastel. Les gens sont accueillants, on sent bien que le tourisme se développe à une vitesse faramineuse. Des rabatteurs pour "tours" nous alpaguent et on fait même la connaissance d'un dénommé Oscar qui peut nous faire la navette jusqu'à l'entrée du parc.

 

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On s'installe dans un hôtel charmant, puis on réfléchit à l'organisation d'une rando de deux jours dans le parc avec ascension du "pan de azucar" à 5100m d'altitude ou du Pulpito del Diablo (juste à côté), à 5000m. On loue des tentes, le départ est prévu à 4h du mat' le lendemain avec le fameux Oscar. Manque de pot, Muffy est très malade cette nuit-là et se tape une bronchite cognée qui la fait tousser toute la nuit. Autant vous dire qu'elle passe une super mauvaise nuit et par conséquent, nous aussi... Du coup, au petit matin, pas du tout reposés, la perspective de se faire 8h de marche à très haute altitude n'enchante personne, on remet le projet au lendemain, en amputant la nuit en tente et réduisant le trajet -petite déception-.

 

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Le jour même on va chez le docteur, qui dit à Muffy de faire attention à l’œdème pulmonaire, ce qui ne nous rassure pas beaucoup. On décide quand même de faire une petiote marche en montagne pour voir si ça peut l'faire... Après deux petites heures, tout semble aller correctement, on se dit qu'on partira le lendemain. Et en effet nous partîmes! (attention le passé simple!) Signalons au passage que nous avons rencontré un Américain d'Alaska, nommé Marco, qui s'est joint à nous pour marcher. Merci à lui pour sa joie et son rire si communicatif!

Après 1h de voiture à 6h du mat' jusqu'à l'entrée du parc, on descend: l'endroit est subjuguant de beauté. Neiges éternelles qui se noient dans des nuages, pics acérés qui tutoient le ciel, végétation rêche mais qui semble vieille comme le monde, froidure et pureté de l'air d'altitude.

Vues du parc

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La marche est rude puisqu'on a 1200 mètres de dénivelé montant et autant de descendant en 7h de marche (entre 3450m et 4550 mètres d'altitude). Arrivés au col, nous ne pouvons aller au sommet puisqu'un orage de grêle éclate, très violent...nous redescendons en hâte vers un refuge où nous attendent café, thé et maté.

Marco nous permet de relativiser et semble avoir une philosophie de vie que tout le monde apprécie mais que personne ne met en pratique: profiter du moment présent sans jamais être déçu, vivre la vie pleinement sans regret. Encore une fois merci à lui de nous avoir enlevé l'amertume d'avoir côtoyé le sommet sans pouvoir le toucher.

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Nous redescendons finalement sur la ville (El Cocuy ci dessus) et le lendemain nous repartons pour l'avant dernière étape, La villa de Leyva.



Villa de Leyva: 6000hab, 2500m d'alt

Après -encore et toujours- des heures de voyage en bus, un incident qui aurait pu être un accident ( notre bus a perdu les deux roues arrière gauche et a toute de même roulé deux cent mètres sur l'essieu 8/ ), et un bon petit déjeuner. Nous voici à ladite ville.

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C'est très mignon et la réputation de La Villa de Leyva n'est pas usurpée: l'architecture coloniale est sublime et bien conservée, faite de beaux balcons de bois sculpté, de maisons en pierre de taille et de briques bien agencées, de toits en tuile aux pentes esthétiques. Le cadre aussi vaut le coup d’œil puisqu'une vallée verdoyante l'entoure et des montagnes de type Cévennes l'encercle.

Nous y restons deux jours, visitant un musée d'histoire dinausauresques, mangeant avec plaisir dans un restaurant espagnol qui sert de la charcuterie et des fromages (quasiment aussi bon que des vrais tapas), flânant dans les rues en quête d'Histoire.

Paysage environnant de la villa de leyva

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Le bus nous ramène le lendemain vers Bogota, il conduit comme un fou et nous manquons de peu la première page des rubriques nécrologiques routières ( s'il en existe). Là nous retrouvons notre commandant de bord, Jack the french. Nous profitons avec lui et Muffy d'un dernier dîner en ville, Muffy nous quitte pour profiter des dix derniers jours qui lui restent dans le pays, nous nous préparons pour notre ultime voyage, celui du retour à une autre réalité, celle de la France qui se lève tôt, comme diraient certains. Remarque, ici aussi on se lève tôt aussi.

ci dessous fresques représentant la place principale de la villa de leyva

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L'avion décolle, 9 heures de vol, tout cela n'a duré que le temps d'un éclair, celui qui brille toujours dans nos yeux, celui qui anime notre soif de découverte. Ce blog est une manière de partager avec vous ces moments que tout le monde devrait avoir le droit de vivre. Merci à ceux qui nous ont permis de partir, ceux qui nous ont suivis, ceux que l'on à rencontrés, c'était sublime.

 

le bout du chemin...

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1 décembre 2013

ÉTAPE 9: Du PÉROU vers la COLOMBIE

Partis de Chiclayo, nous voici arrivés à Trujillo, plus au sud.

Trujillo 0m Alt.bord de mer, 600000hab, capitale du département de la Libertad dans la côte nord du Pérou. 

 

Cette ville est réputée pour son centre historique colonial, magnifique. Trujillo c'est aussi le plus gros port d'exportation de drogue du Pérou. Ce qui explique pourquoi la ville entière est rénovée et qu'il y a des casinos tous les 100mètres qui blanchissent l'argent sale. Mais la vie dans cette ville est très tranquille, les mafias veulent la paix civile et corrompent allègrement tout ce qu'elles peuvent pour que tout paraisse normal.

Histoire de ne pas donner une trop mauvaise image de la ville (même si c'est déjà fait) nous avons dormi dans un très bel endroit, une cabane dans une auberge de jeunesse, dans la ville (voir photo). Aussi, nous y avons rencontré des gens très sympas: un vendeur Argentin de pierres semi précieuses, nommé Javier; un français un peu cynique qui n'a jamais voulu voir le Machu-Picchu parce que c'est  trop touristique, nommé Bogdan; Allan, français marcheur et photographe; Yuri, un Slovaque féru de varape qui fait un tour du monde financé par ses sponsors; son pote coréen Yeong, qui l'accompagne sur un bout de chemin...

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Nous avons tous ensemble profité des "Chifas" locaux, comprendre "restaurant Chinois"...Cela pourrait peut-être paraître un peu bizzare mais au Pérou nous n'avons pas très bien mangé...toujours des féculents partout, ils sont capables de vous servir du riz, des pates et des patates dans le même plat ou encore de vous amener du manioc quand vous leur demandez des légumes...Combinez ça avec du poulet tout le temps, vous obtenez le régime grossissant parfait - écrivons-le en passant les péruviens ne sont pas maigres-.  Donc, le "CHIFA", même si ce n'est pas terrible, a le mérite de nous servir des légumes et ça fait du bien!

 

Le lendemain , le week-end du 11 novembre, l'agencede sécurité carte-bleue a décidé de bloquer la carte de Flo. Ils ont cru qu'un méchant l'utilisait de manière frauduleuse, en Amérique du Sud...Ça fait trois mois qu'on est parti, autant dire qu'ils ont la réaction plutot molle (d'autant plus que j'avais prévenu ma banque du voyage...). On s'est donc retrouvé a sec pendant 3 jours, obligés d'emprunter des petites sommes à Bogdan et à Javier -merci à eux- jusqu'au mardi suivant où la situation s'est régularisée... Du coup on a dessiné les sculptures de la place princpipale puisqu'on avait du temps.

 

Dès que les pépètes ont réapparu, le mardi suivant, nous sommes allés avec nos amis visiter le site de CHAN-CHAN de la civilisation MOCHE-CHIMU (cela ne s'invente pas...), autre lieu arquéologique important de la région, en périphérie de la ville. Chan-Chan se trouve dans la vallée de Moche (qui ne l'est pas), face à la mer. C'est une cité gigantesque en Adobe, composée de dix enceintes successives, de nombreuses pyramides et de deux bassins de rétention d'eau, eux aussi très importants. L'ensemble fait 6km carré environ. Cette civilisation a été une rivale des Incas durant quelques temps mais lorsque les Espagnols arrivèrent (toujours 1532), Chan-Chan a déjà perdu de son lustre et n'est déjà plus ce qu'elle était. En 1470, elle a été pillée et passablement détruite par les Incas. Aujourd'hui recontruite et rénovée, elle nous offre des merveilles d'architectures, et de bas reliefs.

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Dans la foulée de cette visite, nous avons découvert le musée -bien moins interéssant- qui jouxte la cité, et puis nous sommes rentrés en ville.

Ci-dessous un pot a alcool, explicite...

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Au soir, nous avons pris la direction de Huaraz, au sud de Trujillo, dans la cordillière blanche, capitale du trek au Pérou. 9h de bus accompagné d'Allan le français.

 

Huaraz, 3050m Alt. 120000hab. entourée par la cordillière balnche avec des sommets entre 5500 et 6400m

 

Nous arrivons vers 5h30 du matin, complètement cassés, nous dormons dans l'hôtel "Aquilpò" jusqu'au milieur de matinée. L'hôtel, d'ailleurs, est tenu par trois jeunes frères, tous guides de haute montagne et fort sympathiques.

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Là nous avons retrouvé Yéong, le coréen, Yuri l'avait laché quelques jours auparavant pour un "spot" de varape dans les montagnes. Allan, lui, prépare un trek de 9 jours qu'il attendait depuis longtemps. Nous, nous réflechisssons à ce que nous pouvons faire et envisageons de partir voir la lagune "69" dans les montagnes, un des frères de l'hôtel nous a dit que c'est beau. Nous sortons donc en ville et là, l'ambiance est très différente de tout ce qu'on a pu voir au Pérou: circulation très chaotique, vendeurs ambulents partout, odeurs de viandes, de fruits, d'épices et de gazoil mélangées, des voix qui alpaguent, des regards qui suivent et des gens partout....une ambiances très Bolivienne en somme. Sur la place principale, nous tombons sur Aurélio, vendeur de tours dans l'agence "MONY TOURS". Il nous propose de faire la lagune 69...Après une ballade dans la ville on revient à l'agence et on signe pour ce tour, le lendemain. Le bonhomme nous explique qu'il faut être là à 6h du matin pour prendre un bus durant 2h30 avant de marcher trois heures de plus pour voir la fameuse lagune...

 

Le lendemain 6h nous sommes là, mais de bus, point. Nous attendons et attendons...6h45 un petit homme nous dit que de tour, il n'y aura pas, car c'est "muy Peligroso". Nous ne comprenons pas car il fait très très beau...Nous rentrons donc à l'hotel et nous en parlons à notre hôte qui nous affirme qu'il n'y a aucun danger et que ce matin même, il a fait partir un car de 10 touriste pour le même endroit...Il nous dit aussi que Mony Tours est une très grosse agence qui se fiche un peu de la qualité du service du moment qu'ils font du chiffre. Un peu fachés, nous attendons 8h du matin pour récuperer notre argent à l'agence et peut-être un dédommagement pour la journée qu'ils nous ont fait perdre. La dame qui nous acceuille est véritablement infecte. C'est la caricature parfaite de la femme d'affaires, toujours au téléphone, bardée de bijoux moches et grossiers, sur-maquillée et absolument inhumaine. Ce fut la croix et la bannière pour récupérer notre argent, on a même du faire venir la police Touristique... 

 

Cette mésaventure passée, on décide, sur les bons conseils d'un des frères de l'hôtel, d'aller par nos propres moyens à une lagune (wolcacocha) de montagne plus proche d'ici, dans l'après-midi. Nous partons donc vers 14h, et nous arrivons en haut vers 16h après avoir été accompagnés par des chiens de berger, des rapaces dans le ciel et un soleil maginifique. En haut, la vue est superbe sur la vallée, on voit tout autour des sommets enneigés, la lagune miroite et reflète le panorama, l'ambiance est très alpine. Nous commencons à peine à redescendre qu'un orage jusque là invisible, apparaît derrière la montagne d'en face. Tonnant et zebrant il nous fait clairement comprendre que dans peu de temps, nous allons être trempés. Nous descendons vite dans la vallée, encapuchonnés dans nos capes de pluis mais l'orage a été plus véloce et nous avons eu droit à des rafales de vent, de pluie battante, et de grêle...quand nous sommes enfin arrivés à l'hôtel nous étions trempés jusqu'aux os.

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 vues, depuis la lagune Wolcacocha

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Le jour d'après, nous avons dessiné dans la rue sur une petite place pas loin du centre. Mais la pluie arrive chaque jour dans l'après-midi, ce qui refroidit nettement l´atmosphère. 

Nous décidons de partir le soir pour Lima (9h de bus), car nous devons prendre un vol pour Bogota le 20 novembre. Nous voulons avoir un peu de temps devant nous pour visiter la capitale péruvienne. Arrivés à 6h du matin, nous prenons un taxi pour Miraflores et Barranco, deux quartiers en bord de mer.

 

Lima: 18 millions d'habitants - 0 à 1800m d'altitude. Une brume venue du pacifique quasi enveloppe la ville 300 jours par an. Zone sismique

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 ci-dessous,  Lima de nuit, au bord du Pacifique

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Cette ville est si grande qu'il est difficile d'en faire tout le tour. C'est pourquoi nous avons décidé de visiter à pieds nos deux quartiers. Surplombant le bord de mer d'une falaise de 50 mètres, on peut  entendre le bruit puissant du roulis des galets emportés par le ressac. Miraflores et Barranco sont les quartiers touristiques par excellence et s'y succèdent grand buildings et parcs proprets. Tout y est archi sécurisé et si on ne savait pas qu'on était au Pérou, on pourrait très bien croire qu'on est aux États-Unis...Même les prix sont occidentaux d'ailleurs. On est même allé au cinéma voir "Gravity" et "Thor" et on a mangé au Pizza Hut! On aurait bien voulu prendre le métro aérien qui vient d'être construit mais nous n'avions plus assez de Sol (oh oh jeu de mots). 

Bref, après ce séjour très occidental à Lima nous voilà partis en avion vers Bogota, ultime pays de notre voyage.

 

BOGOTA: 9million d'habitants, 2625m Alt, troisième plus haute du monde après La Paz et Quito. Ville avec le differenciel thermique le moins élevé de toute la planète, entre 13,1°C et 13,9°C toute l'année (merci Jacques ;-)  

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3h15 d'avion. Après un survol du Pacifique, d'un bout d'Équateur et d'un bout de Colombie plus tard nous atterrissons avec notre A320, sous la pluie, à BOGOTA. Les formalités douanières sont impressionnantes, trois questionnaires différents à remplir, et des douaniers très zélés. Flo a fait du change à l'aéroport , on lui a même pris son empreinte digitale. On prend un taxi pour le centre de la ville, dans le quartier de la Candeleria, où nous attend une surprise. Alexandra, dite Muffy, a pris un mois et demi pour venir voyager avec nous en Colombie!

Nous la retrouvons avec joie dans un dortoir très sympa. Elle nous présente une amie rencontrée sur place et nous faisons connaissance d'une Suisse. - Flo est entouré de quatre femmes, il est heureux- Le soir nous découvrons gentiment la vie nocturne Bogotesque dans un pub où le foot est plus l'attraction que la danse, mais deux couples de Colombiens nous font quand même une belle démonstration de Salsa. Nous goûtons l'alcool local, l'Arguadiente, à base d'anis, qui fait très bien son travail. Lorsque nous rentrons, nous voyons aussi un autre visage de Bogota, avec les mandiants et les Toxicomanes qui surgissent la nuit. 

Ci-dessous fresque dans la rue...

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Après une bonne nuit de sommeil, nous découvrons la ville de jour, avec de grands buildings, des jolis bâtiments coloniaux et post coloniaux, des rues pavées gigantesques et pleines de monde, et beaucoup de policiers.

 

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Nous visitons le musée Botero qui est gratuit. C'est un musée extraordinaire qui est alimenté par les donnations de Botero lui-même (artiste contemporain Colombien) et celles de nombreux collectionneurs. C'est hahurissant le nombre de toiles/oeuvres de maîtres côte à côte: Matisse, Klimt, Picasso, Dubuffet, Renoir, Monet, Chagall, Degas, Dalì, Friedrich, Bruegel, Barcelo, Ernst, Mirò et tellement d'autre! Ça laisse des frissons dans le dos d'avoir accès à tout cela. Le musée dispose également de trois parties supplementaires, l'une sur la monnaie du pays, on y voit d'ailleurs un lingot d'or de 37 Kilos; et l'autre sur les objets de l'Eglise Catholique, en or massifs et sertis de milliers de pierres précieuses, et la troisième sur l'art Contemporain.

Si vous passez par là un jour, prenez une journée entière pour la visite du musée, c'est vraiment très grand et cela vaut vraiment le coup.

 

Ci-dessous, une oeuvre detail d une Botero

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Nous décidons à trois de partir vers le nord du pays, sur la côte Caraïbéenne, dans la ville de Santa-Marta, près du parc national de Tyrona, réputé pour ses plages, sa faune et sa flore. Seize heures de bus plus tard, et quelques frayeurs sur la route, nous descendons dans une chaleur ecrasante, autour de 28 °C. 

 

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Santa Marta: 300000 hab, ville portuaire sur la mer des Caraïbes. Très vivante, la ville à un air de Cuba, de vielles batisses coloniales de couleurs vives,les habitants ont la peau plus foncée que dans les autres pays que nous avons vus, et l'ambiance est beaucoup plus tropicale, avec de la musique partout et des "tiendas" d'alcool en pleine rue, Rhum et Tequilla. 

Nous logeons à deux pas de la plage dans l'hôtel Miramar. Là nous rencontrons un couple de Parisiens, Sherazade et Esio, et deux autres Français, Frank et Zit...Nous passons une bonne soirée avec eux et le lendemain nous nous reposons sur la plage, goûtant les spécialités locales tels que: chorizos grillés, cévichés à la colombienne, petits pains fourrés. Si nous passons des bons moments une seule chose est un peu ennuyeuse, le port dégage une odeur de poubelle qui se répand par effluves ignobles dans la ville. C'en est tellement ecoeurant que nous (tous les 6) décidons, après deux nuits, de partir pour un petit village de pêcheurs à 15 minutes de là, nommé Taganga, et réputé pour sa qualité de vie.

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Taganga: 3000 hab, bord de mer, l'ambiance y est chaleureuse et les plages beaucoup plus agréables qu'à Santa Marta. Température annuelle moyenne 28°C

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Nous logeons à "La Casa de Felipe", un hôtel construit par un Français expatrié, et, chance pour nous, il dispose d'une belle cuisine et d'un BBQ à disposition. 

Nous organisons donc des repas géants, poulet basquaise (dédicace à Mike), poulet mariné gimgembre miel (merci Phinnou), purée de légume frais, bananes et mangues flambées...Ce fut une kyrielle de saveurs, une communion avec la table, une excursion au pays des papilles, un rêve de Maité -mais sans ventreche-,  une tornade dans nos ventres...

Nous profitons aussi des petites plages avoisinnantes, auxquelles nous accedons par des sentiers qui rapellent un peu la Corse, roches blanchies par le soleil, végétation luxuriante, parsemée de cactus... Mais si la vie est agréable à Taganga, nous voulons surtout voir le fameux parc de Tyrona, évoqué plus haut.

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Nous partons donc le surlendemain de notre arrivée à Taganga pour Tyrona.

 

Parc National de TYRONA: 150km2, alt 0m - 800m, jungle tropicale avec sentiers à la Indiana Jones, plages de sable blanc et rouleaux, coraux et eau turquoise, poissons multicolores, animaux en liberté -singes, caïmans, tortues, oiseaux, un tigre, un puma- 28,3°C en moyenne annuelle

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Pour y aller nous avons pris d'abord un bus pendant 30min, depuis santa marta, puis un genre de taxi à l'interieur du parc pour 10min et puis on à marché 1h pour arriver au camping de la première nuit, celui d'Arecifes. Les deux autres jours nous avons poussé un peu plus avant vers un autre camping, celui de Cabo Sain Juan. L'endroit est absolument sublime, l'eau est à 26°C et translucide, c'est beau...jugez en vous même.

 

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Photos prises sous l eau avec l appareil d un pote

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Prochaine étape, Cartagena, toujours sur la côte.

 

10 novembre 2013

8ème ÉTAPE: LA CÒTE PACIFIQUE PÉRUVIENNE

 

 

Laissant le Machu-Picchu et CUSCO derrière nous, nous sommes partis vers la côte, pour une petite ville nommée Pisco (120M hab, 0m alt). Située au bord de la l'océan Pacifique, cette ville à trois grandes particularité: premièrement, elle à été quasiment entièrement détruite en 2007 lors d'un tremblement de terre de 7,9 sur l'echelle de Richter ( 8¬0 ); deuxièmement, c'est la ville qui a donné son nom à la boisson nationale du pays: le Pisco-Sour, un cocktail avec beaucoup de citron vert, un blanc d'oeuf, du bitter, du sucre de canne, et du Pisco (liqueur de raisin locale, donc); et troisièmement, c'est la ville étape avant d'aller à la réserve nationale de PARACAS, réputée pour habriter des centaines d'éspèces d'oiseaux, et une variété extraordinaire de faune et de flore marine. D'ailleurs nous avons appris que les côtes Péruviennes, qui ne représentent que 0,1% du littoral mondial, acceuillent pourtant 10% des richesses sous marines (halieutiques et florales) !

Bref, après être passés à Pisco, nous nous sommes établis à PARACAS ( la ville à côté de la réserve) et nous y sommes réstés quatre jours. Nous avons d'ailleurs rencontré d'autre touriste français, avec qui nous avons fait la visite du coin.

 

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Donc, le 2ème jour, nous avons loué un taxi pour aller visiter cette réserve naturelle dont tout le monde nous parlait. Et effectivement c'est assez éttonnant et très beau. En fait il faut préciser que, des côtes Chilliennes aux bas des côtes Equatoriennes, s'étend un désert de sable plus ou moins aride, ce qui fait quand même environ 4000km de long par 75km (dans sa largeur moyenne)... Et la rérerve de Paracas se trouve justement sur cette bande de desert. En l'occurence, il y a du sable mais surtout une croute de sel cachée 5cm en dessous du sol qui empèche véritablement toute végétation de pousser. L'endroit donne donc une impression étrange, d'un côté le pacifique et de l'autre un desert. C'est un peu l'image que l'on pourrait avoir des débuts de la TERRE, juste de l'eau, de la terre et du ciel, sans vie. Heureusement que les oiseaux qui nichent là nous rapellent que la vie est bien présente.

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De retour de cette journée nous avons passé une agréable soirée et dégustant des CÉVICHÉS, ce qui est, à ce jour, le meilleur plat Péruvien que nous ayons pu tester: des morceaux de poissons crus, calmars et poulpe dans un jus de citron pimenté et agrémenté d'herbes et d'algues. D'ailleurs nous n'avons quasiment mangé que cela les repas et dîners suivants.

Le lendemain, nous avons pris un bateau a 8h30 du matin pour aller visiter les îles Ballestas, dites les Galapagos du pauvre. Elles font partie de la réserve naturelle de Paracas et sont véritablement Le lieu de nidification/reprodcution de milleiers d'éspèces d'oiseaux. Nous avons vu aussi des phoques, des pingoins Péruviens ( en voie d'extinction, les "Humbolts"), des pélicans, des cormorans et des Zarzillos (sorte de mouette). Nous avons malheureusement manqué les dauphins qui ne sont pas là en cette saison.

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Nous avons croisé un surprenant dessin de 160m de long sur 75m de large, gravé dans de la pierre sur les côtes...On l'apelle ici le candelabre, mystère à propos de son origine, selon notre guide du moment, trois théories: Pirate (il y avait beaucoup de pirates par ici et c'aurait été une maniére pour eux de se reperer...bizzare), Alien ( loufoque) ou franc-Maçon...

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Mais les îles Ballestas, c'est aussi un endroit très connu au Pérou car un travail ancestral s'y effectue: le ramassage du Guano, fertilisant hors pair et très cher...Les hommes qui travaillent là ne vivent d'ailleurs pas très vieux car les relents d'ammoniac issus de la décomposition du Guano leur abîme très vite les poumons et voies respiratoires et le travail en soi même très dur. Sur ces île, il n'y a pas de phare, c'est bien dommage car les pêcheurs ont droit aux Phares! (he!he!)

 

 

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Après être rentrés de cette ballade marine, nous avons cheminé sur la plage où s'étallaient par milliers des crabes osseux ( ho! ho!) et des futs de coquilles (ha!ha!).

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Et puis le dîner que nous avons pris ce soir là à été très décevant, malheureusement, mais pas autant que si nous avions pris de la tourte aux cailles (bon je stop ici les blagounettes)

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Le jour suivant nous l'avons passé en mode farniente, à se prélasser ur la plage, boire des jus de fruit frais, et pour Fl, inaugurer une première: Se baigner dans le PACIFIQUE ( en vérité elle est assez froide à cet endroit)
 Nous sommes partis le soir pour 16h de route direction Chiclayo, tout au Nord du Pays et toujours sur la côte. Nous sommes passés par Lima, où nous avons fait un arrêt de 2h30 mais nous n'avons vu que des sites de banlieue (encore une dernière pour toi Alex), ce n'était pas très beau.

Le trajet en bus c'est étonnament déroulé très vite, nous devions être un peu fatigué, je crois.

CHICLAYO ( 500M hab, alt:29m dite "cité de l'amitié" Nord ouest du Pérou)

À notre arrivée vers 9h du matin, Chiclayo était embrumée mais déjà bien vivante et très bruyante, c'est fou tout ce que peuvent se dire les taxis, bus autos, motos, juste en klaxonnant: "bouge de là, bonjour, besoin d'un taxi?, attention j'arrive!, attention danger!, je tourne à droite/gauche, je double, je freine, ou rien, juste pour le plaisir" Ajoutez à cela qu'ils mettent une varités de bruits et de sons dans leur Klaxon...C'en est même ridicule. Et si l'on sur-ajoute encore le sifflet des pauvres agents de la circulation qui ne servent pas à grand chose dans la cohue de véhicules, la musique forte partout, et les gens qui crient pour vendre des choses, faire du change ou encore hêler quelqu'un, vous pouvez imaginer l'ambiance.

Cependant, les gens sont aimable et disponibles, si j'étais méchant (et je le suis gniark!), j'écrirais, toujours prêt à arnaquer du touriste...

 

Cette journée c'est écoulée sans rien de spécial, visite du centre et préparation des jours suivants. En effet, sui la ville de Chiclayo n'a rien d'éxtraordinaire, on trouve dans ses environs des sites archéologiques pré-Incas vraimants incroyables. En particulier la civilisation Mochita -de 650 ap JC a 1300 environ- date où les Incas arrivèrent.

Rappelons ici que les Incas, en 1532 -quand les Espagnols arrivèrent-, possédaient un empire qui s'étendait de l'Équateur jusqu'au sud du Chili sur une largeur moyenne de 700km... Il est aussi intéressant de savoir que les Incas, habitants des montagnes, tenaient l'amont de la plupart des grands fleuves qui irriguent cette partie de l'Amérique du sud, et donc, une des technique qu'ils utilisaient pour vaincre d'autre peuples a tout "simplement" été de détourner ces eaux... On ne s'étonnera pas d'aprendre alors que la culture Mochita à laissé la place aux Incas après une épuisante période de sécheresse qui dura 40 ans... Cela dit, on ne sait pas vraiment si les Incas y ont joué véritablement un rôle.

 

Un des particularité des Mochitas est qu'ils ont construit de très nombreuses pyramides, toutes faites d'adobe (mix de terre et de paille, et ici agrémentée de coquillages pilés) . L'érosion à donc passablement abîmé les constructions, mais leur grandeur est toujours là (cf Photos) Ils avaient aussi un étonnant système d'irrigation, encore visible aujourd'hui.

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ci dessus le site au complet

 

Nous avons visité deux sites, celui de "Tùcumé"  et celui du Bosque de "POMÀC" (ce dernier est aussi une très belle réserve naturelle semi-aride). Nous avons aussi découvert le musée de la ville de Lambayeque, qui abrite les restes  du seigneur de SIPÀN et surtout les atours avec lesquels il à été enterrés. Sa scépulture est sans doute une des plus célèbres d'Amérique du sud car lors de sa découverte, elle n'avait pas été pillée ni déteriorée , ce qui à permis de mettre au grand jour plus de 1000 pièces en or, argent, cuivre, coquillage, 1600 ceramiques... Uniques en leur genre puisque ultime témoignage artisanal restant de la civilisation Mochita. Malheureusement le musée ne perñet pas de photos ou vidéos, c'est donc des croquis que vous aurez.

Un mot tout de même sur le BOSQUET DE POMÀC (590000hectares).

Véritable savanne, semi aride, elle était le lieu de vie des Mochitas. Il abrite plus de 36 pyramides en adobe (sur 5900ha) , et une multitude d'éspèces animales et végétales, écureuils, oiseaux, lézards, et même des pumas ( paraît-il...on aurait bien aimé en voir). Il est aussi réputé car s'y trouve un arbre "millénaire" -un caroubier- (en fait 4 siècles) qui est vraisemblablement à l'origine (via les racines/rizhomes) d'une grande partie de la forêt qui l'entoure.

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Après ces belle découvertes, nous sommes rentrés à Chiclayo et nous avons décidé de partir le lendemein pour Trujillo, une ville plus au sud et tojours sur la Côte...mais ceci est une autre histoire...

 

30 octobre 2013

SEPTIÈME ÉTAPE: PÉROU Y MACHU PICCHU

 

Depuis le lac Titicaca nous sommes partis pour 7h de bus, direction Arequipa, au Pérou. Comme le lac est très long (env 200km) nous avons fait une belle balade. À la frontière Péruvienne nous passons rapidement et sans encombres même si l'on a senti que les douaniers cherchaient quelqu'un ou quelquechose. À notre surprise nous avons eu un visa de 90 jours (nous pensions 30) ce qui nous arrange bien puisque nous restons au Pérou un peu plus plus d'un mois.

à la frontière Boliviano-Péruvienne...

2013-10-12 09

 

AREQUIPA ( en Quechua cela signifie "oui vous pouvez rester") sud ouest du Pérou

Aréquipa est une grande ville de 600000 habitants ( alt 2335m) avec des faubourgs pas très jolis à moitié construits tout en briques rouges, ce qui contraste fortement avec le décor splendide dans lequel la ville est plantée: Le Volcan Misti ( 5825m), le volcan Chachani (6075m) et la montagne Pichu-Pichu (5664m). C'est la deuxième plus grande ville du pays, après Lima. Si les faubourgs ne sont pas très beaux, le coeur de la ville en revanche témoigne d'un passé resplendissant. En effet, cette ville construite en 1540 par les Espagnols à été le centre de négoce de l'Argent et l'Or extraits en Bolivie et au Pérou, puis, plus tard, le centre de commercialisation de la laine d'Alpaga (aujourd'hui 500$ le kilo 8-0 ). Donc, partout dans le centre historique on trouve des monastères, églises et bâtiments bâtis avec une pierre très blanche, et des murs de maisons coloniales souvent peints de couleurs vives.

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À droite le Misti, à gauche le Chachani et le Pichu Pichu

 

Nous avons trouvé un hôtel sympathique et nous avons découvert une particularité : les panneaux de signalisation pour les zones sûres en cas de seïsme, vert et marqués d'un grand S. Le pays souffre d'une activité sismique importante et particulièrement tout l'ouest. -Vous trouverez à ce sujet un lien sur le blog concernant l'activité sismique- 

 

Ci-dessous, deux croquis (dans l'ordre, de Flo à Feldine) de la plaza del Armas à Arequipa

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celui de Feldine:

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Nous avons rencontré dans cet hôtel un curieux personnage prénommé José, fort sympathique. Petit, un peu bedonnant et une vraie pipelette. Il a absolument voulu nous vendre ses talents. En effet, son métier est de réparer les chaussures de marche des touristes, ce qu'il semble faire fort bien, mais du coup il sent un peu...la chaussure, ce qui est un peu gênant lorsqu'il parle très près... Enfin bon, un peu grace à lui nous avons rencontré deux Français, Jane et David, sportifs, avec qui nous sommes partis en trek de deux jours dans le CAYON del COLCA. Cet endroit jouit d'une belle réputation car il est un des derniers lieux où l'on peut sans mal observer des Condors, un des trois animaux emblèmes de la culture Inca ( le serpent représente le monde des ombres d'où nous venons, sous la terre; le Puma est le symbole de notre vie terrestre, et le Condors celui du ciel "l'après-vie")

Donc, nous voila sur la route du Cayon del Colca, partis à 3h30 du matin pour 3h de minibus jusquà Cruz dèl Condor où nous sommes sensés en voir... L'endroit est plein de cars de touristes et de touristes évidemment...Il fait froid, nous voyons des gros oiseaux très loin dans le ciel qui tournoient, on nous dit que ce sont des Condors mais ils ne s'approchent pas...On attend, on profite du paysage et tout d'un coup, sorti d'on ne sait où un oiseau énorme (envergure moyenne de 2m! :D), nous survole en rase motte. El condor Pasa tututututulututu tulu titulu titulu (vous remettez?). Ce fut un drôle de moment où tous nous avons le nez vers le ciel et tous nous sommes ébahis par la grâce du vol de cet animal majestueux.

 

colca cayon

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Nous repartons ensuite en minibus ver le point de départ de notre marche. Ce jour nous avons 18km à marcher et quasiment que de la descente (départ 3700m arrivée 1200m) dans ce fameux cayon très aride, à flancs de falaises très pentues... Les tremblements de terre détruisent régulièrement des portions de sentier, et quelquefois il est malaisé de traverser des éboulis un peu branlants ( non ce n'est pas une contrepétrie). Notre guide Angy, une petite péruvienne (pléonasme) charmante a toujours la main sur son texte (celle-ci c'en est une ;] ) et  elle nous a longuerment parlé des vertues des plantes, des cultures et traditions locales. Nous avons tout de même mis 7h30 pour arriver en fond de vallée, mais la récompense était là, un véritable petit oasis, avec des jolies huttes en paillons ( une autre... ;-D), une variété de roseaux, et  nous avons pu glisser dans une piscine (ho! ho!) pour moitié naturelle, et profiter d'un repas réparateur, accompagné d'une bonne bière.

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Le lendemain, départ 5h pour 2h de montée à jeun ( 1200m à 3400m :| ). On s'en souviendra, se faire doubler par des  des mules en montée c'est très décourageant - elles montent à une vitesse! - Arrivés en haut nous avons eu de nouveau la chance d'apercevoir des Condors et de manger un petit déjeuner. En dehors de cette montée ardue le seul "hic" c'est flo qui a déchiré son pantalon de marche pratiquement de haut en bas sur un cactus...Ha! ha! ha! ouille! ouille! ouille!

Pour nous relaxer un peu nous avons fini par une petite baignade dans des sources chaudes (très)...

Après cette aventure nous sommes revenus à Aréquipa pour un jour et nous sommes repartis pour une autre ville: Huacachina (alt 200m), près de la côte péruvienne ( 11h de bus en traversant la cordilière des Andes).

Cette ville-oasis est réputée pour le désert de sable qui l'entoure. Ça ressemble au Sahara en miniature. Nous y avons passé 4 jours agréables, à boire des jus de fruits, faire du buggy des sables, du sand-board et Feldine a appris à faire desd bijoux en fil de fer avec un maître local, Patric.Nous le saluons d'ailleurs: salut Patric! C'est un homme généreux qui a vécu dans le désert durant plusieurs années et qui en est revenu avec une humble sagesse.

Le désert autour de Huacachina

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Nous avons aussi rencontré d'autres Français, des Basques, une jolie Québequoise avec qui nous avons partagé des bons moments.

Après cette étape apaisante, nous avons pris un bus pour CUSCO (18h rhaaaa!). On a re-traversé une partie de la Cordillière des Andes...

CUSCO (nombril du monde), 333000hab, 3400m d'altitude, est une ville très ancienne, dont les premiers habitants seraient de -5000 av JC. Il semblerai donc que ce soit la plus vielle cité d'amérique latine!

 

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un ptit dessin de flo, une des plus belles églises d'Amérique Latine, CUSCO, plaza del Armas

 

Si la ville est incroyable de vestiges Incas (des murs énormes entre autres) il y a aussi moultes églises, dont une des plus belle d'Amérique du Sud) , de jolies ruelles pavées, et de nombreux édifices "métissés". Lorsque les Espagnols sont arrivés en 1533, ils ont soigneusement effacés les traces de la culture Inca/Quechua mais, incapables de défaire ces murs et ces temples solidements construits, ils ont bâti tout autour et dessus...Mais, pied de nez de l'histoire, en 1650 et 1950, deux terribles tremblements de terre ont révélé l'impuissance des espagnols, les murs des églises tombèrent et révelèrent les murs Inca, inébranlables.

 

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La pierre a 12 angles, Cusco

 

Après une journée de visite et de dessins, nous avons goûté une spécialité locale: le Cuy (prononcer couille), autrement dit du cochon d'Inde... Pas terrible, mais il semblerai que ce soit un metg royal ici...decevant.

Le lendemain nous sommes partis pour un trek de quatre jours nommé Inka Jungle Trek, avec pour destination finale, le MACHU-PICCHU.

Le premier jour nous devions faire 50km de vélo depuis 4000m d'altitude jusqu'à 1200m...En vérité nous n'en avons fait que la moitié car les conditions climatiques étaient horrible: neige à 4000m, grêle à 3000m, pluie à 2000m. Trop froid, trop humide , pas de plaisir. D'ailleurs sur le groupe de dix que nous étions, seulement deux l'ont fait jusqu'au bout ( le guide lui, ne s'est pas foulé puisqu'il a arreté en premier) Nous avons été bien contents d'arriver à l'auberge.

 

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Système d'irrigation Inca/Quechua

 

Le second jour nous avons marché 8h pour 19km, traversant la jungle, les champs de coca, les bananeraies, des rivières avec des ponts d'un autre monde, des petits villages perchés, marchant sur des sentiers Incas quelquefois taillés à même la roche. Feldine a vaincu maintes et maintes fois sa peur du vide en traversant ces fameux ponts et quelques endroits abruptes. Les moustiques étaient de la partie aussi et ils ne rigolaient pas du tout. Malgré cela le chemin était superbe, nous avons même terminé la journée en longeant le Rio Urubamba, et terminé par des sources chaudes fort réconfortantes. Le soir, avec quelques touristes, dont deux Américains supers sympas, on à bu un petit coup, fait du baby foot, joué à Super Mario Bros sur Super Nintendo et sauté sur Trempoline géant en faisant une bataille de balles géantes, le tout dans un genre de fête foraine où nous étions tout seuls! Retour en enfance garanti, fous rires et galipettes.

Le troisième jour Dieu créa la tyrolienne de 1000m de long, en 5 parties, à 400m au dessus du Rio. Vitesse maximum 85km en position Spider-man. La matinée fut remplie en émotions et Feldine a une fois de plus réussi a battre sa peur du vide en terminant par un pont de singe de 200m de long, suspendu au dessus de la canopée. On à ensuite marché 3h30 jusqu'a l'étape suivante, une ville nommée Aguas Calientes, située au pied de la montagne du Machu-Picchu.

 Vue durant la Montée au Machu-Picchu

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Le quatrième jour, départ à 4h40 du matin (normalement 4h15 mais panne d'oreiller) pour gravir les 1782 marches ou 1400m de dénivelé pour arriver enfin au Machu-Picchu (montagne jeune en Quechua). Fondée aux alentours de 1500 elle fut visitée pour la première fois par un étranger qu'en 1565 (les espagnols, arrivés en 1532 l'ont cherché pendant 30ans)

Il semblerai que cette cité abritait les haut dignitaires et nobles de l'empire Inca.

La matinée fut très très pluvieuse mais la chance réussit aux audacieux, nous avons patienté jusqu'à midi pour avoir la enfin un panorama fabuleux de cette cité entre terre et nuages. Les édifices sont incroyables, fait de pierres de plusieurs dizaines de tonnes taillées au milimètre et quelquefois déplacées depuis la vallée avoisinante, un système d'irrigation absolument parfait et encore fonctionnel, des constructions anti-sismiques, des terasses cultivables sur des pentes abruptes, et des temples emprunts, encore aujourd'hui d'un ambiance mystique...C'est bien une des 7 nouvelle merveille du monde!

Après une bonne journée de visite, nous sommes redescendus à pieds pour prendre un train puis un bus pour revenir à Cusco à 1h30 du matin...journée épuisante mais inoubliable.

Une vue du Machu-Picchu où l'on peut distinguer en arrière plan le wayna Picchu qui forme le nez d'un Inca géant...à vous de le trouver!

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Bientôt de nouvelles aventures...

 

 

 

11 octobre 2013

ETAPE 6: SUCRE, LA PAZ et le LAC TITICACA

Après ces quelques jours de folie au Sud Lipez, nous voici partis pour la plus belle ville de Bolivie, dite la ciudad blanca, SUCRE (27/09/2013). 2600m d'altitude. Capitale constitutionelle du pays.
 En effet cette ville est très belle, empreinte d'une architecture coloniale espagnole, et construite aux flancs de belles montagnes. La ville porte son nom parce que Simon Bolivar, liberateur de la Bolivie, du Pérou, de la Colombie (etc) avait voulu honorer son meilleur ami et géneral Antonio José de SUCRE.

 

IMGP1699  la place de la RECOLETA  IMGP1707 cèdre millénaire

 

Beaucoup de maisons sont peintes en blanc de telle manière que le soleil baigne la ville toute la journée et un climat très doux y règne. Les gens y sont aimables et tous les matins l'on peut y boire de très bons jus d'oranges pressées sur la place principale.

 

Un petit détail rigolo, dans le parc Bolivar se cache une réplique miniature de la tour Eiffel, construite par lui même en 1906.

Nous avons visité le musée-couvent RECOLETA qui abrite un cèdre de 1600ans. Si l'endroit est très beau et le Cèdre majestueux, ce fut une visite express (30 minutes, photos interdites) par une guide qui vraisemblablement n'avait cure des visiteurs.
 Beaucoup de tableaux et d'oeuvres d'arts à voir mais trop peu de temps pour savourer...

Nous avons vu une chose insolite, un défilé-baptême pour les nouvelles voitures qui ont lieu tous les samedis, la photo dit tout.

IMGP1678    IMGP1682 baptême de caisses...


Nous avons aussi visité le "Parque CRETACICO" au nord de la ville. Cet endroit à éte découvert en 1994 lors de la construction d'une cimenterie. En cassant la montagne on y a découvert une paroi argileuse, pratiquement verticale, portant environ 5000 empreintes de dinosaures... L'endroit est, semble-t-il le plus fourni au monde en la matière. 

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Après ces quelques jours à Sucre nous sommes partis pour LA PAZ...(02/10/2013)

 

IMGP1751 Vue de haut de LA PAZ

 

LA PAZ, capitale officielle du pays, 3660m d'altitude (plus haute capitale au monde), 829 000 habitants.

Accrochée aux parois des montagnes de 4000 mètres, on peut voir le mont Illimani (6402m) non loin de là.

Après une nuit sur place nous avons tout de suite enchainé sur le Camino de la Muerte, descente de 63km en vélo dans la Cordillera Real. Début à 4200m et fin à 1200m d'altitude. 26 accidents mortels par an, des à-pics jusqu'à 600mètres et une route de 3,20metres de large maxi, quelques pentes à plus de 18%...

 

 

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Nous étions dans un groupe de 11 personnes dont deux guides: Anglais, Irlandais, Néo-Zelandais, Suedois, Autraliens et Boliviens.  Un groupe rapide (4 gars dont un certain FF) et un groupe moins rapide ( les filles sutrout 8D )...

Quand bien même on a profité de vues superbes, de sensations fortes, de haute montagnes désertiques et de jungles luxuriantes.

Nous avons traversé des cascades dont la bruine donne naissance aux nuages sur lesquels nous avons flottés plus bas. Feldine, admirant les beautés subtiles des paysages qui nous entouraient, est tombée... deux fois. Son sens de l'equilibre et sa longue expérience de Capoeriste lui ont permis de ne se faire que quelques bleus.

Une expérience inoubliable!

Le soir, pour fêter ça nous avons fait une belle fête avec tout le groupe, pub Irlandais, bar Secret, bière fraîche et Taxis Boliviens by night (recommandés par l'équipe de FAST AND FURIOUS 8-/ )

Les jours suivants nous avons visité la ville, le musèe d'art contemporain, le marché aux sorcières ( où l'on vend des foetus de Lama sechés, ça porte bonheur si on le met en dessous de la première pierre de sa maison), la plaza San  Pedro, la plaza  Murillo et sa cathédrale et passés par la fête du patrimoine Bolivien. Nous y avons vu un bon groupe de reggae Bolivien.

Nous avons echangés quelques mots avec un "lustrabota", cireur de chaussures, et appris a quel point la vie peut être difficile. Ce sont des gens qu i doment dans la rue, qui doivent payer une patente (environ 50euros) chaque année pour pouvoir exercer leur métier pour lequel les gens n'ont aucun respect: Ils sont payés 1.5 à 2 bolivianos ( 10-20centimes d'euros) par paire de pompes...

Nous avons très bien mangé, et particulièrement sur un marché, non loin de notre hotel, des morceaux juteux et croustillants de porc avec des bananes grillées, des patates cendées et des patates douces, un régal.

Partis de LA PAZ, nous nous sommes dirigés vers le lac TITICACA plus haut lac d'altitude au monde et frontalier avec le PÉROU (3800m),  (07/10/2013), dans la jolie ville de Copacabana (3800m), qui à donné son nom à celle du Brésil...c'est pas rien quand même. En aymara  - dialecte local- , Copacahuana signifie "vue sur le lac".

Le premier jour nous avons rencontrés deux Français, Lolo et François avec qui nous sommes montés sur un pog rocheux où est niché le cimetière de la ville, à 3975m, pour y voir le coucher de soleil sur le lac. Sublime.

 

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lever   

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coucher

Un couple de Français, Sonia et Joe, se sont également joints à nous le soir même. Nous avons tous partagé nos expériences de voyage.

Le lendemain nous somme partis tous ensemble sur la Isla del SOL pour un jour et une nuit. Arrivés dans le nord de l'île nous avons marché jusqu'au sud en découvrant des ruines pré-incas et Inca: une pierre à sacrifice humain ( a priori des filles de 8 ans), un labyrinthe initiatique averc couloirs sombre et culs de sacs, une fontaine de jouvence ou flo a trempé sa tête ( on sait jamais, ça peut repousser...) et des panoramas très beaux.

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 Isla del sol, Mont Santa Barbara 4032m, dans le fond on peut distinguer la cordillère des andes

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Une fois de retour à Copacabana nous avons aussi bien fait la fête, et très bien mangé. Flo à même fait une bain de minuit dans le lac TITICACA ce qui lui a valu de faire des titicaca ensuite (tourista quoi... ;) )

Nous sommes montés à un observatoire pré-inca qui permet de prédire des tas de choses lors du solstice d'été ( récoltes, précipitation, tailles du sexe des nouveaux nés -non je déconne-)

IMGP1915 Feldine cherche un trésor enfuoi dans un gros Inca (statue contemporaine Z.CASTRO ZAPANA)

 

Tout étant revenu à la normale nous partons à présent pour le PEROU et son Machu PICHU!

 

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27 septembre 2013

CINQUIEME ETAPE: LES HAUTS PLATEAUX DU SUD LIPEZ

Comme promis, nous sommes montés à cheval dans les canyons du cirque de Tupiza.

Entrés par la "Puerta Del Diablo", nous avons trotté au milieu de paysages dignes d'un Western Spaghetti. Quelques fois suivis de chiens errants d'autres fois survolés de rapaces planant, nous avons traversé des déserts, des rivières et suivi la voie de chemin de fer. En dehors du mal de fesses et des coups de soleil (c'est l'effet produit au bout de 7h), ce fut une journée intemporelle et magique. 

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Rentrés au soir, nous avons eu cofirmation de notre circuit de 5 jours en 4x4, accompagnés d'un autre couple de français, Marie et Cyril, que nous saluons d'ailleurs. 

C'est parti pour le premier jour, départ à 7h direction la Ciudad del Encanto à 4000m d'altitude, avec l'agence du même nom. Cette agence est tenue par un couple bolivien très sympathique, avec leur petite fille de 3 ans.

L'endroit est constitué d'une formation géologique incroyable, les images parlent d'elles-mêmes:

IMGP1183cuidad del encanto

 

Le soir, nous avons dormi dans un refuge glacial à Cerillo, pour repartir le lendemain vers 5h du matin vers le Pueblo Fantasma, une cité minière (argent) espagnole abandonnée, à 4600m d'altitude. Un peu fatigués, nous avons roulé vers le volcan Uturuncu qui culmine à 6008m d'altitude. L'objectif étant d'atteindre le sommet à pieds en partant de 4800m. Ce qui fut fait difficilement par le guide Santos, Cyril et Flo. En effet, le mal des montagnes a eu raison de Feldine qui n'a pas pu faire deux pas sans tomber dans les pommes, et Marie qui à mi-chemin n'a pas pu affronter le vent qui soufflait par rafales de 100km/h et le froid saisissant (au sommet, il faisait entre -10 et -20ºc). Ce fut une épreuve extraordinaire que Flo recommande à tous ceux qui aiment la montagne.

IMGP1240vue du haut des 6008m de lÚturuncu

Le soir, nous avons trouvé refuge à l'hôtel de Quetena Chico, petit village au pied du volcan. Nous avons même pu prendre une douche chaude, bénéficié d'un maté de Pupusa, plante de haute montagne réputée pour ses vertues curatrices contre le mal de tête, le mal de ventre, le mal du sommeil, le mal des muscles, enfin bref tous les maux.

Le lendemain matin, départ pour découvrir les lagunes, laguna Hedionda, laguna Verde, laguna Blanca et laguna Colorada, observer les flamants roses et le volcan Licancabur (5900m) dont l'ascension est beaucoup plus rude. Puis nus avons traversé le désert de Salvador Dalí et son célèbre Arbol de Piedra qui l'a semble-t-il inspiré.IMGP1372

Ensuite, nous sommes allés sur un très haut plateau (4700m) pour observer des Geysers dans un volcan en activité. Ambiance venusienne dans un décor de glace acérée par le vent. 

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Le soir, nous avons dormi dans un village au nom imprononçable de Huyllajuara proche de la laguna Colorada. Au petit matin, c'était une merveille!

Le 4ème jour, nous avons découvert d'autres lagunes multicolores, vu un autre volcan Ollagüe (4570m) et ses coulées de lave séchée, traverser le salar de Chiguana (désert de pierres et de sel) où nous avons croisé le train venant du Chili.IMGP1359

Nous sommes passés par Ejercito de Coral, ancienne mer desséchée dont ne subsiste que le relief coralien, ambiance martienne cette fois-ci. Décor impressionnant et coupant (au sens propre). Le 4x4 lui-même nous a lâché devant cet éblouissant témoignage de l'Histoire de la Terre.

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Nous avons pu repartir une heure plus tard après quelques tours de scotch et bidouillages pour visiter une grotte pré-andines découverte en 2003 du nom de Galaxias aux allures de terrier d'Alien. Etonnant.

Le soir , nous avons dormi dans un hôtel de sel à proximité du Salar d'Uyuni. Nous avons assisté au lever de soleil sur le Salar, seules les photos peuvent permettre d'en entrevoir la beauté (et encore...)

 

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Pour finir cette excursion, nous avons visité le cimetière des trains boliviens en bordure de la ville d'Uyuni.  IMGP1654

Ouf que de belles images. Nous voici maintenant en route pour Sucre, la plus belle ville du pays, classée au patrimoine mondiale de l'UNESCO.

   

19 septembre 2013

ETAPE QUATRE: PREMIERS PAS EN BOLIVIE

Comme on vous l'avait promis voici un petit apercu des indiens mennonites garanis que nous avons rencontrés... nous ne les avons vus que quelques temps, mais ils sont accueillants. Peter nous a dit que dans l'Histoire de ce peuple, ils furent cannibales. Heureusement pour nous ce n'est apparemment plus le cas.

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Dans un autre genre, nous vous presentons le tapir del Roble qui manquait au dernier message:

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Apres El Roble, nous avons pris 2 bus pour la Bolivie et connu notre premiere galere... rien de bien mechant... nous avons quand meme attendu 9h a Marescal, village des formalites douanieres paraguayennes, a 250km de la frontiere veritable! Des chiens errants, malades, adorables nous ont tenu compagnie jusqu'a 4h du matin, heure d'arrivee de notre second bus. Celui-ci, apres 7h de voyage et moultes fouilles aux multiples postes frontieres paraguayo-boliviennes, nous a enfin deposes a Villamontes. Cette petite ville de transit bolivienne se definit par 3 adjectifs : poussiereuse, moche et bruyante. Nous y avons tout de meme passe une nuit dans un hotel miteux, histoire de nous reposer pour s'atteler au voyage du lendemain en direction de Tarija.

7/8 heures plus tard... et quelques galettes de Flo (beurk... les routes de montagne ont eu raison de lui...)
 Enfin arrives a Tarija, 1905m d'altitude, nous avons choisi un bel hotel pour compenser ces 48 heures epuisantes de voyage. Cette ville se situe sur un haut plateau, entouree d'un cirque de montagnes culminant entre 3500 et 4000m. Ces plateaux sont aussi le lieu de la culture de la vigne dont les cepages sont francais (oui Monsieur!)

Les 2 premiers jours, nous avons visite la ville et ses ruelles, et assiste a une procession religieuse en costumes traditionnels.

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Lors de cette fete des petard puissants expolaisent partout se melant aux claxons des voitures aglutinees derriere. Des femmes portaient une poupee de la sainte vierge, vetue de broderie, des hommes soufflaient dans de grandes cornes et tapaient sur de tambours... Ambiance etrange.

 

Nous en avons aussi profite pour dessinner,  voici un exemple de la belle patte de Delphine:

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La deuxieme matinee nous avons rencontre un suisse nomme Danilo, fort sympathique, nous avons partage avec lui quelques repas et decouvert ensemble la route des vins, proposee par l'office du tourisme local. En verite ce fut assez decevant mais nous avons tout de meme visite 3 caves et sites de productions ou nous avons pu gouter aux cru locaux, fort bon d'ailleurs. Malheureusement pour vous ils ne sont pas encore exportes car les normes de production des vins boliviens ne respectent apparemment pas celle d'europe, ou du moins de France.

Ci dessous vous pouvez voir un Rio que nous avons passe en voiture et qui meritait la photo.

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Toujours sur le trajet ce cette route du Pinard, donc, nous avons assiste a un phenomene meteorologique etrange que les habitants du coin nomme "El Caldera del Diablo" que vous pouvez voir ci dessous. En fait, les nuages devallent en fin d'apres midi les pentes de ces hautes montagnes et amene avec eux un froid glacial qui enveloppera la nuit a venir. Teste, verifie, on a bien caille puisqu'on a pris le bus pour une autre ville dans la soiree...

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En bus donc pour TUPIZA, ville de haute montagne, 3000m, reputee pour ces canyons il semblerai meme qu'on nomme cette region le "far west de la Bolivie". Nous y sommes arrives le 17, apres un bus de nuit qui serpente le long de falaise abruptes et flippantes. Heureusement la pleine lune etait avec nous et les cieux de cette region sont si magnifique qu'ils nous font oublier les precipices.

Aujourd'hui nous avons flane dans les rue de Tupiza, et un peu dessinne:

 

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Nous avons aussi, et surtout prepare les six prochain jours ou nous allons:

1) Faire une journee de cheval dans des canyons

2) Visiter la region en 4*4

3) voir des grottes prehistoriques

4) Se baigner dans des eaux thermales chaudes froides ou tiedes -n'est ce pas-

5) voir le salar de Uyuni au petit matin

6) Et pour finir escalader un Volcan d'environ 5000m

Quand on reviens de tout ca on mettra des belles photos!

PS: Nous avons mache de la feuille de coca, totalement legale ici, c'est degeulasse mais ca marche vraiment contre le mal de tete!

10 septembre 2013

TROISIEME ETAPE ACUNCION ET LA LAGUNE BLANCHE

 

 

 

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Acuncion, le nom de cette ville est mal choisi puisque le pays est aussi plat que l ecran sur lequel j ecris. Cependant c est une ville etrange, a peine sortie de decennies de dictatures, laliberte est la mais la police est partout, le commerce est florissant mais il ne semble y avoir aucune regle, pollution, circulation cahotique, tout un bazard a la fois sympathique et etouffant.

Nous y arrivons en debut de soiree, vers 6h, mais la bas c est l hiver et le soleil est deja couche. A cette heure la ville est pleine de lumieres et d autant de voitures, de bus, de camions et de motos. Les ombre et les lumieres se succednt dans notre taxi d un autre age et nous arrivons enfin a l hotel miami, notre residence pour les quatre prochain jours.

L hotel ne paye pas de mine, il est en face d une salle de jeu et vraisemblablement repere de maquereaux, il est aussi non loin du microcentro, le coeur de la ville. Le lendemain nous partons donc a pieds pour visiter la ville, mais en premiers lieu nous nous arretons a l office du tourisme pour y prendre toutes sortes d information utiles, dont une carte! Ensuite nous deambulons au hasard des rues, sans objectifs precis. Nous decouvrons donc le museo ferroviero, vestige  d une grandeur passee, d ailleurs le president ortega a appose sa signature sur une plaque de marbre commemorant les 150 et la 150 eme annee de ce chemins de fers qui ont cesse de fonctionner. Nous decouvrons ensuite le monument aux mort, et comme partout, il prends une place centrale et demesuree, les morts semblent couter cher ici... le cimetire est aussi rempli de concessions immences que nous avons appercu de l exterieur.

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Apres avoir un peu tourne, nous revenons sur nos pas pour decouvrir, en fait juste a cote de notre hotel, le parque del paraguay, ilot de verdure au millieu de la ville.

Nous y passerons de bon moments a dessinner le lendemain et le surlendemain. Nous y rencontrerons aussi une dame de 65ans , Maria cristina, vendeuse de Terere, la boisson nationale. A base d herbes non identifiees, mais vivifiante, elle se bois avec de l eau glacee dans un gobelet taille dans une corne de vache pour les plus riches ou dans du platique pour les plus simples...Tous les paraguayens se balladent donc avec leur thermos recourverte de peu de vache pyrogravee et de leur petit gobelet qu ils partagent avec tous, les amis, les inconnus, les etrangers. Nous en buvons regulierement depuis ce jour, c est tres rafraichissant et c est destressant!

Les jours suivant, nous visitons aussi le jardin botanique, ancienne propriete gigantesque du dernier dictateur destitue, nous y decouvrons un arbre presque millennaire, nous decouvrons ensuite le port et bien d autre endroits encore...Les restaurants tradditionnels ou non servent tous des empanadas et de la viande a profusion. A ce sujet, si vous passez un jour a Acuncion, rua 25 de mayo, il y a un restaurant eponime de son proprietaire: OSCAR. La viande y est fabuleuse et le vin argentin ou chilien y est exceptionnel. A tous les connaisseurs je reccommende le MALBEC 2010 de la BODEGA PRIVADA (argentin), c est une tuerie, mais je ne crois pas qu il s exporte deja, ou UN CABERNET SAUVIGNON - plus fort en bouche-  de 2011 de la meme enseigne.

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Nous allons aussi aune trentaine de kilometres de la capitale pour y voir une reserve naturelle avec un lac nomme YPACARAI. Une heure de bus cahotant, crachottant et bruyant. Un peu sourds de ce voyage nous decourvrons le lieu privilegie de repos pour les gens de la capitale sous un soleil radieux. Le silence y regnent ainsi qu une temperature de feu. Un ptit tour en barque avec un pecheur du coin, au facies inimitable, nous montre les horizons de ce grand lac.
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Nous rentrons par le meme bus, un peu fatigues mais heureux d avoir vu notre premiere plage paraguayenne. A savoir, le paraguaz n as pas de front marin ou oceanique...

Nous partons le lendemain pour un endroit idyllique: le Rancho LAGUNA BLANCA. Lagune aux plage de sable blanc, perdue au milieu des terres, refuges d oiseaux migratteurs. Pour y aller nous prenons un bus jusqu a santa rosa, un peu dans le nord est. La nous rencontrons un couple d anglais forts sympathiques qui vont au meme endroit, NICK and RUTH. Nous partageons donc un taxiimprovise -un pick up ford azant vecu plus que le doucble de son age maximal, comprenne qui pourra - sur une route de terre pleines de trous, nous y crevons d ailleurs un pneu...changement de roue a base de bouts de bois, de crick pourri et d huile de coude.

 

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Apres ces peripeties incroyables, nous arrivons enfin au lieu dit. C est aussi beau que sur la photo, jure crache, mais sur la photo on ne voit pas les moustiques....;-) 
Nous y peindrons dessinerons, baignerons nos coprs et jouerons aux cartes avec les anglais. Trois jours forts agreables mais peu reposants, les nuits appartenant aux moustiques.

En discuttant en anglais avec nos compagnons de route nous avons confirmation que le prochain endroit ou nous voulions nous rendre et vraiment aussi chouette qu il est ecris dans notre guide. Cela s apelle la GRANJA El ROBLE, d ou nous vous ecrivons a present. Moitier ferme moitier maison d hotes, cet endroit mysterieux au milieu de la carte entre Belem et Conception - autre grande ville du pays- recelles de merveilles. Emn premier lieu il faut dire que les gens qui y vivent, dont le patriarche est PETER, un allemand expatrie reconverti en fermier botaniste, ont tout construit par eux meme. Ils ont bati la maison et ses dependances, creuse des piscines geantes pour y faire de la pisciculture (la pluviometrie au paraguay est tres importante), ils ont leur potager, leurs animeaux et tout ce que nous mangeons goutons et degustons la bas est fait maison, beurre, confiture, pate, saucisse, poissons, legumes pain...

 

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Nous avons passe une journee a pecher dans le RIO PARAGUAY avec MILLER, un autre membre de la famille ce fut extra! On a failli faire une peche miraculeuse mais les gros poissons sont vraiment ettonnants, au derniers moment ou nous ramenions le filet ils ont saute par dessus san problemes...

Beaucoup d animeaux y vivent en liberte, dont un tapir, un perroquet un dodo, d autres oiseaux, un chien, un singe, une grosse tortue et un lapin...il y en a surement d autre mais nous ne les avons pas vus.pour l instant.

Peter et sa famille sont en ce moment en train de partciper a une EXPO - comprendre foire d exposition- ou ils montrent leur travail de pisciulture dans de grands aquariums. Ces jours ci sont tres intenses pour eux puisqu il y a beaucoup de monde, le president paraguayen est meme venu leur serrer la pince, dommage nous n y etions pas ce jour la. Nous avons fait une fresque pour leur devanture, histoire de les aider un peu. Bientot, en fait demain nous irons voir des indiens guaranis dans la region applles EL CHACO, mais ceci est encore une autre histoire... IMGP0756

28 août 2013

DEUXIEME ETAPE: FOZ DE IGUAÇU

Nous avons loges a la pousada El Shaddaí au coeur de la ville de Foz, bel endroit ou l'accueil est chaleureux et ou nous aurions pu profiter de la piscine s'il n'avait pas fait 10ºc en moyenne :-/. Effectivement c'est l'hiver...nous avons eu froid. 

Foz est une ville frontaliere sans charme particulier, a l'exception des churrasqueirias dans lesquelles les serveurs defilent devant nous avec de la bonne viande a profusion! 

Le premier jour, petite ballade en ville et visite du bosque guarani, zoo urbain, cf dessins.

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Quelques animeaux pris sur le vif...tres vifs d'ailleurs

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Phinnou en action...

Le 2eme jour nous avons pris le bus pour les "cataratas". L'entree du parc national d'Iguaçu est de 24 US$ par personne, autant dire que ces chutes ont des retombees...

 

Un bus parcourt quelques km a l'interieur du parc pour deposer les touristes a differents points d'interet. Nous descendons. Un chemin boise mene jusqu'au bord de la falaise, de la nous ne percevons que le bruit de l'eau qui bourdonne. Notre coeur s'emballe, l'excitation monte a mesure que nous avançons et la... le spectacle commence! Les chutes sont de toute beaute, nous admirons la puissance de l'eau qui s'ecrase en contrebas, entouree de plantes tropicales et de roches. Les chutes sont a la hauteur de ce qu'on imaginait: epoustouflantes! et humides...C'est un merveilleux spectacle de la nature.

 

 

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Et ce n'est qu'un maigre appercu!

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Quelques animaux "sauvages" sont venus quemander de la nourriture sur le chemin qui longe les chutes. Il semblerait que ce soit l'animal emblematique du lieu.

Apres avoir pris 10852 photos, nous sommes sortis de la pour aller au parc des oiseaux (parque de los aves) juste a côte.

Cet endroit est a la fois un zoo, un hopital pour oiseaux et une association pour la sauvegarde d'especes en voie de disparition. C'est un lieu naturel et magnifique, ou l'on penetre dans les volieres pour voir et -avec de la chance-, toucher  les toucans, les cacatoes, les papagaios, les flamands roses, les colibris, les papillons, les perroquets, les chouettes, et toutes sortes de volatiles aux couleurs chatoyantes!  nous avons pu voir egalement des iguanes, des aligators, des boas, et des tortues. La encore du grand spectacle et de belles photos. 

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On vous jure qu'ils sont reels, et encore il y en avait des milliers d'autres!

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Apres cette journee feerique, nous avons passe une autre journee pluvieuse et dominicale sur Iguaçu. Le dimanche, il n'y a plus ame qui vive. Cette etape terminee, nous avons pris la route vers le Paraguay, franchissant "el ponte del amisade" entre Foz de Iguaçu et Ciudad Del Este.

Apres 6 heures de bus, arrivee dans la capitale: Asuncion...La suite bientot.

23 août 2013

VOYAGE EN AMERIQUE DU SUD

PREMIERE ETAPE

 

        Le lundi 19 aout nous sommes partis de Paris pour decouvrir l'Amerique du sud. Quelques 11h heures plus tard nous avons atteri a Rio de Janeiro, une megapole de 6millions d'habitants. Le voyage a ete fabuleux comme ce qu'on imagine de la business ,c'est trop la e! En effet nous avons eu cette chance d'etre accueillis comme compagnons de pilote.

Nous nous sommes ensuite diriges vers la pousada (pension de famille) de Michel, expatrie Francais qui s'est etabli au Bresil depuis trente ans et qui  tient un bon business a touriste. C'est un homme serviable et sympathique, en effet tous les soir il offre l'apero, cai pirhina et vin.

Le premier soir nous avons bu la cai pirinha sur la plage de Copacabana avec Jacques et quelques membre sd'equipage. Ensuite nous sommes alles dormir, car malgre le luxe de l'avion nous avons tout de meme accuse le coup du decalage horaire (5h de moins qu'en France)

Le lendemain nous avons retrouve Jacques, Walid (le chef de cabine de l'avion) et sa fille, venue en Gp elle aussi, pour faire une visite guidee de quelques fameux endroit de Rio.

Jean (prononcez Jaou), le guide,  nous as donc ammenes dans son equivalent 4*4 fiat doblo,voir le Cristo Redentor

2013-08-20 11

 

Puis nous avons visite l'Escalier Celaron en mosaique, vu la cathedrale Metropolitaine et enfin nous sommes revenus pour profiter a nouveaux de la plage

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Le lendemain nous avons pris le bus pour Foz de Iguaçu a 1700 km de Rio soit 22 heures de route. Flo en a fait une allergie cutanee (veridique,retabli depuis...)

Nous vous laissons ici pour le moment. La suite au prochain episode

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